C’est la nuit bleue.
Pas la nuit qui effraie, mais celle qui enveloppe.
Une mer de silence et de possibles, où le souffle s’élargit.

Au centre, une figure — féminine, debout, calme.
Son dos tourne au spectateur… mais tout son être est tourné vers l’invisible.
Vers les montagnes en retrait, les cieux en boucle, l’aube peut-être.

Cette peinture parle d’un entre-deux.
De ce moment précis où l’on ne sait pas encore, mais où l’on ne fuit plus.

Elle est là.
Présente.
Face à ce qui vient.

Et c’est déjà une victoire.